La dame blanche

 

 

 

 

 

Quand on est môme, on entend des histoires étranges ;  la curiosité et l'imagination sont très aiguisés.

Des histoires qui font peur, où on ne peut pas dormir sans lumière. Gamine, j'ai souvent entendu parler des mystérieuses apparitions de la Dame Blanche. Des enfants qui prétendaient l'avoir croisé ou

un de leur 'ami' l'aurait croisée....La version qui revient le plus souvent est qu'en voiture, on peut apercevoir une dame blanche près d'un indicateur de la route :

panneau, feux de signalisation.... ce qui est symbole d'accident. Mais également des versions, où si elle te voit une fois, elle te pourchasse : avec un miroir elle peut pénétrer dans ta chambre.

 

 

 

La légende de la Dame blanche a plusieurs sources.

Celles des fées, des nymphes, ou ange de la mort aussi bien chez les Celtes que chez les Romains qui s'apparentaient à une augure funèbre. (messagères de mort)

Mais aussi en Angleterre et aux USA (White Lady), en France dans le Languedoc (Damas blancas), en Allemagne (Weisse Frauen), en Hollande (Witte Wieven) et en Europe centrale (Bilà pani)....

Mais la source la plus officielle est qu'en fait la dame blanche serait une transposition moderne du mythe irlandais de la Banshee. Des apparaitions de dames blanches dans les châteaux, spectres rattachés à des familles princières.

 

•Historique des Apparitions•

 

Au début du XVIe siècle de nombreuses grandes familles aristocratiques européennes avaient leur dame blanche attitrée. Plus stylées que leurs ancêtres, elles ne hurlent pas et peuvent même parfois se montrer protectrices, telle la « dame blanche de Krumlov », attachée à la puissante famille Rožmberk (Rosenberg) de Bohème qui apparut plusieurs fois en 1539 auprès de l’héritier nouveau-né. La dame blanche attachée à la maison germanique des Neuhaus est ambivalente, elle annonce une mort si elle porte des gants noirs, mais aussi un heureux présage si ses gants sont blancs. On trouve des dames blanches attachées aux Habsbourg, aux Hohenzollern, aux Brunswick, aux Brandebourg, aux Bade, aux Pernstein. Une dame blanche serait aussi apparue à l’empereur Charles Quint en 1558, la veille de sa mort, au monastère de Yuste où il s’était retiré. C’est cette dame blanche qui a donné lieu à la personnalité de la « Nonne Sanglante ».

 

La double apparition d’une dame blanche au prince Louis-Ferdinand de Prusse, la veille et le jour de sa mort tragique sur le champ de bataille de Saalfeld, eut pour témoin le comte Grégoire Nortiz qui, prussien d’origine, passa en 1813, au service de la Russie et mourut, en 1838, aide-de-camp du Tzar Nicolas. Le comte Nortiz rédigea, quelques heures après l’évènement survenu au château du duc de Schwarzbourg-Rudolstadt le 9 octobre 1806 vers minuit, un récit qui est conservé dans les archives de la Maison des Hohenzollern.

En juillet 1832, c'est à l'Aiglon, fils de Napoléon Ier, qu'elle serait apparue la veille de sa mort. En 1889 un domestique aurait vu une dame blanche roder dans le parc de Mayerling la nuit du célèbre drame. Pendant son séjour à Caux, près de Montreux, l'impératrice Sissi prétendit, le 30 août 1898, avoir vu distinctement la dame blanche la nuit, soit 11 jours avant son assassinat à Genève. Une dame blanche semble avoir annoncé la mort prématurée du grand-duc Viatcheslav Constantinovitch de Russie.

Dans le légendaire pyrénéen, on retrouve des dames blanches assimilables à des personnes de sang royal ou princier (ou à leurs spectres), et qui jouent un rôle protecteur. C’est le cas en Andorre, où la dame blanche apparaissait près de la cascade d’Auvinya, elle habitait une tour voisine et elle apparut à plusieurs reprises pour défendre le territoire andorran contre les visées d’un évêque d’Urgel, puis contre les attaques d’un loup monstrueux qui n’était autre que cet évêque métamorphosé.

En Ariège, une dame blanche, princesse aragonaise, vivait au château de Puivert, au pied d’un lac, et c’est en voulant faire baisser les eaux de ce lac qu’on provoqua un éboulement et que les eaux du lac se répandirent dans la vallée, détruisant l’ancienne ville de Mirepoix (le fait est historique, même si les causes véritables ne sont pas connues, ou sont probablement naturelles).

 

Source wiki

 

 

•Témoignages•


Le Père Lachaise - Juillet 2004

 

Il y a quelques années de cela (environ 14 ans) je suis allé au cimetière du Père Lachaise, vers les midi.Je travaillais alors et n'avait que peu de temps, pendant la pause du déjeuner, pour trouver le mur des fédérés.Or, n'étant jamais venu dans ce cimetière (qui est grand), le temps passait et, n'ayant pas de plan, je n'ai pas été jusqu'au fameux mur ce jour là. Mais, en revenant (sans jeu de mot), alors que je me trouvais près d'un curieux monument représentant un homme allongé, sur le dos, tenant dans ses mains un visage de femme (le tout en bronze), alors que je regardai devant moi, il faisait grand soleil, je vis soudain une grande jeune femme brune, aux longs cheveux d'un noir de jais, vêtue d'une longue robe blanche et....tenant dans sa main droite(?) une rose.......noire, rose haut perchée sur une longue tige...Elle semblait se diriger en direction de l'entrée principale (située, de mémoire, à environ 400m.).Sur l'instant, je n'en ai rien pensé, on m'avait dit qu'il y avait pas mal d'originaux dans ce cimetière...Plus tard, j'y ai repensé et un détail m'est revenu: cette femme, dont je n'ai jamais vu les pieds à cause des tombes qui se trouvaient entre elle et moi(en plus je me trouvais légèrement en contrebas), semblait avancer comme sur des roulettes, peut-être est-ce là ce qu'on appelle une démarche aérienne? J'en ai parlé à mon épouse mais plus jamais je n'ai revu cette femme, si curieusement habillée (une sorte d'aube de mousseline)et qui regardait droit devant elle..Bien plus tard, j'ai entendu parler de la "Dame du Père Lachaise" mais je n'ai pu en savoir plus. Pourriez vous m'éclairer sur cette anecdote ?

              Un article paru dans l'express du mois de juin 2004
Les nuages noirs, percés comme des passoires, jettent de l'eau glacée sur le Père-Lachaise. Il fait nuit en plein jour. Pardessus noir corbeau et faces blêmes, un couple de «gothiques» en goguette rêve son spleen crépusculaire, posé en haut d'une volée de marches. Ici, les tombes chuchotent mille secrets bizarres. Celle de Victor Noir, en tête. Le gisant verdâtre de ce jeune journaliste qui officiait sous la IIIe République est victime des assauts d'un défilé de jeunes filles - et d'hommes? - ravies de la protubérance de son entrejambe, gage de fertilité, dit-on. Les fortes marques d'usure ne mentent pas.

Drôles de gus, les locataires de ce cimetière. A la limite du fréquentable. Comme ce Robertson, décédé en 1837, qui se livrait à des expériences de «fantasmagorie et d'aéronautique». C'est le titre exact qui est sculpté sur sa stèle, à côté de crânes humains et de l'envol d'un aérostat. Aussi réjouissant que le fantôme de Mme Raspail qui se meurt d'amour sous les barreaux de la prison qui retiennent son mari. Un fait historique autant qu'un cauchemar magnifique, œuvre du sculpteur Etex. Un vol de corbeaux croassant gravement rase la pointe des stèles. Côté spirite, on n'a que l'embarras du choix. Le patron de cette «science» des esprits, Allan Kardec (1804-1869), est enterré là, sous son buste doré. Les fans lui touchent le nez. Et restent des heures «en contact» avec lui. Quand ils sont partis, Kardec a tout loisir de converser avec Mlle Lenormand, allongée non loin, dans un lit fleuri de frais. Une sorte d'Elizabeth Teissier du premier Empire. En 2004, le public y va encore de sa rose rouge et de sa requête. Plus étrange, la tombe de Sintzheim, rabbin et délégué à la Constituante, qui accueille en son cœur un arbre centenaire. L'arbre a poussé un jour, pile sur les restes du bonhomme, et s'est tendu vers le ciel. Du monde entier, on vient lui demander des miracles. Cette partie juive du cimetière, effacée des archives sous Vichy, est peu connue du grand public. D'où un petit aspect fouillis et silencieux. Reposant ou inquiétant, selon le réglage de votre trouillomètre. Impossible de ne pas signaler deux autres «spots» de l'étrange, au sommet de la colline. Une enfilade de tombes d'adorateurs du Dieu Mazda (comme la pile, oui), culte du soleil célébré en Inde et en Iran. Et, pas loin, le temple de Marie-Elisabeth Demidoff, une aristocrate russe, meringue au mauvais goût néo-antique (le temple, pas l'aristocrate), sur lequel flotte une excitante légende: celui qui parviendra à s'y laisser enfermer héritera de la fortune familiale. Ce qui éclaire d'un jour nouveau l'histoire de ce visiteur qui a failli se faire happer par une tombe, l'an dernier - la stèle sur laquelle il avait posé le pied aurait cédé. Tout près de chez la Demidoff.

 

Cimetière du Père-Lachaise, 16, rue du Repos (XXe). Circuit «Croyances et légendes», au 01-55-25-82-10.

 

L'affaire Palavas - 20 mai 1981


Le 20 mai 1981, quatre jeunes montpelliérains âgés de 17 à 25 ans vers 0h30, après s'être promené sur les quais de Palavas et avoir bu un coup, aperçoivent sur le bord de la route, une auto-stoppeuse d'une cinquantaine d'années portant un imperméable ainsi qu'un foulard blancs. Ils lui proposent de l'amener jusqu'à Montpellier. Elle ne répond pas mais opine de la tête, monte à l'arrière, et s'assied entre les deux passagères. La voiture repart. La mystérieuse auto-stoppeuse ne dit toujours pas un mot. Un kilomètre après, elle s'exclame "Attention au virage, attention au virage !". Le conducteur, surpris, lève le pied, et passe le virage sans encombre. C'est alors au tour des passagères de crier : le mystérieux personnage a disparu ! La voiture roule toujours à 90 km/h, les portes fermées... D'abord abasourdis, les quatre amis décident d'aller tout raconter à la police. Qui, après avoir cru à une plaisanterie, se rend sur place, sans rien trouver ! Plusieurs convocations plus tard, la police, comme toutes les personnes qui les interrogent, concluent à la sincérité des jeunes.
Sources :
La Gazette de Montpellier, 21 juillet 1995.
Légendes urbaines, rumeurs d'aujourd'hui , Jean-Bruno Renard et Véronique Campion-Vincent. Documents Payot.
Rumeurs. Jean-Noël Kapferer. Points actuels, 1990.
http://www.zetetique.ldh.org/palavas.htm

Autres témoignages

 



02/01/2011
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