Ouroboros

   
   

 

L’Ouroboros est un ancien symbole  d’alchimie qui décrit un serpent ou dragon (ADN) entrain de croquer sa propre queue, il se reproduit constamment et forme un cercle. C’est la roue du temps – La roue de l’alchimie – 12 autours d’1 afin de manifester un programme qui donne l’illusion de temps linéaire ce qui autorise l’âme à  expérimenter les émotions.

L’ouroboros est associé avec l’Alchimie — le Gnosticisme  et l’Hermétisme. Il représente la nature cyclique des choses, le retour éternel, et autres choses perçues en tant que cycles qui recommencent une fois finis.
Dans quelques représentations le serpent est représenté à  moitié blanc et à  moitié noir, ce qui nous rappel les symboles comme le Ying Yang, ou les doubles carrés superposés qui illustrent la nature dualistique de toutes choses, mais plus important, c’est que ces opposés ne sont pas en conflit.

Origines

Le serpent ou dragon qui mange sa propre queue a survécu de l’antiquité et peut être retracé jusqu’en Ancienne Egypte, à  peu près 1600 ans avant J.C.
A partir de là  il est passé aux mains des Phéniciens et ensuite aux philosophes Grecs, qui lui donnèrent le nom de Ouroboros (« Le dévoreur de queue »).

Dans la Mythologie nordique – Le serpent Jormungand un des 3 enfants de Loki – Le tricheur qui grandit tellement large qu’il pouvait encercler le monde et mettre sans queue dans ses dents.
Dans la Mythologie hindoue – Le dragon qui encercle la tortue qui elle supporte les 4 éléphants qui tiennent le monde.
Le serpent ou dragon apparait aussi chez les Aztèques, Chinois, et la mythologie des Indiens Natifs d’Amérique du Nord.
Les chrétiens ont adopté l’Ouroboros en tant que symbole du confinement limité du monde (qu’il y a un être « extérieur » impliqué par la démarcation de l’intérieur).
Il pourrait même très bien être le symbole utilisé comme modèle pour l’univers par quelques physiciens qui existe aujourd’hui.

 

Derrière l’Ouroboros

L’Ouroboros a plusieurs sens qui s’entremêlent les unes les autres. Premièrement c’est le symbolisme du serpent mordant, dévorant, mangeant sa propre queue. Cela symbolise la nature cyclique de l’univers; création à  partir de destruction, vie au dela de la mort. L’Ouroboros mange sa propre queue pour se maintenir en vie, dans un cycle éternel de renouveau. D’après l’image ci-dessus, d’un livre provenant d’une jeune Alchimiste, Cléopâtre, le noir symbolise la nuit, la Terre, et la force destructrice de la nature, le Yin. Le blanc représente le jour, le Paradis, la force créatrice de chaque génération, le Yang.


Alchimiquement, l’Ouroboros est utilisé comme un glyphe purifiant. L’Ouroboros était et est le nom du Grand Serpent du Monde, encerclant la Terre.
Le mot Ouroboros est vraiment un terme qui décrit un symbole similaire qui a été reprit plusieurs fois par différentes cultures. Sa connotation symbolique est le retour cyclique des saison; les oscillations du ciel étoilé; l’auto fécondation; la désintégration et la ré-intégration; la vérité et la connaissance complète; les androgynes; les eaux primitives; le potentiel avant l’étincelle de la création; l’indifférenciabilité; la Totalité; l’unité primordiale; l’auto suffisance, et l’idée d’un début et d’une fin qui représente un principe continuant sans fin.

L’Ouroboros représente le conflit de la vie aussi bien que la vie provient de la vie et de la mort. ‘Ma mort est mon début.’ D’une manière la vie se nourrie d’elle même, ainsi il y a des bonnes et des mauvaises connotations qui peuvent être signalées. C’est une seule image qui contient les actions entières d’un cycle de la vie – il engendre, se mari, imprègne, et se détruit, mais dans un sens cyclique plutôt que linéaire.

Ainsi, cela amène nos vies dans la direction de ce qu’elles peuvent devenir – une série de mouvements qui se répètent. « Aussi bien dessus que dessous » – nous sommes née de la nature, et nous la reflétons, parce que c’est ce à  quoi la totalité de l’humanité fait partie. C’est l’interprétation symbolique des principes éternels qui sont présentés dans les Tables d’émeraude de Thot.


Née à  partir de cette notion symbolique, il y a plusieurs cultures qui partagent le symbole du grand dragon-serpent (le serpent Jarmungand, d’après le mythe de Yggdrasil, est juste l’un d’entre eux). Il y a quelques cultures qui ne voient pas cette image être bénéfique, mais diabolique – comme Satan. Ces quelques ré-interprétations spécifiques seront racontées plus tard.

Il y a de l’intérêt de mentionner qu’un symbole comme celui de l’Ouroboros est quelque chose dont Carl Gustav Jung réfère en tant qu’Archétype; il semble que le symbole revient tout le temps dans notre esprit conscient sous des formes variées. Le chimiste Allemand du 19ème siècle appelé Kekule rêva d’un serpent entrain de manger sa propre queue un jour après avoir bu. Il a recherché la structure moléculaire du Benzène, et était au point d’arrêt dans ses travaux jusqu’à  ce que ce qu’il se réveille et interprète son rêve pour justifier la structure d’un anneau fermé de carbone. C’était l’avancée dont il avait besoin.

Il y a une autre mention de l’Ouroboros étendu sur le pic de « la mer qui entoure le monde », appelée Pontos. L’Ouroboros encercle l’univers; tout ce qui est connu et inconnu est englobés, supportés et maintenus pour l’équilibre de la Terre. Il injecte la vie dans la mort et incite la mort à  créer la vie. Sa forme suggère l’immobilité avec sa mâchoire accrochée sur lui même, cependant au même moment cela pousse le message insistant sur un mouvement perpétuel. Les premiers indices sur ce symbole proviennent de l’Egypte 1600-1700 ans avant J.C. A travers les années le serpent bougea chez les Phéniciens et les Grecs-qui lui donnèrent le nom d’Ouroboros.


Ouroboros from papyrus of Dama Heroub(?). Egypt. XXI dynasty. X century BC.


Le Zodiaque en tant que serpent dévoreur de queue (Ouroboros) symbolise l’éternité du Temps et la frontière de l’univers. Dessous, le double lion Routi (‘Hier et Aujourd’hui’), l’agence de résurrection, supportant le nouveau née dieu du Soleil.

Il a une forte relation avec ce qui est connu de l’Androgynité. L’androgynité est l’unité des principes males et femelles ensemble.



Ouroboros Cordylus Cataphractus, photo: droits réservés

 

Visualisation du temps (en anglais)



19/07/2010
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